Martin Sylvie Vérité voyance, cartomancie

Histoire d’Halloween

Histoire d’Halloween par Martin Sylvie Vérité

Voyance, Cartomancie de Bretagne, Morbihan

Au 06 18 36 34 84

 

Un peu d’Histoire sur La fête d’Halloween pour tous !

 

 

Les mystères d’Halloween | Sylvie Martin Voyance Cartomancie

 

En dépit de son nom d’origine chrétienne et anglaise, de multiples sources présentent Halloween comme un héritage de la fête religieuse de Samain qui était célébrée au début de l’automne par les Celtes et constituait pour eux une sorte de fête du Nouvel An.

Si sa désapprobation de la fête infernale et sucrée de ce samedi soir n’est pas véhémente, elle est tout de même largement partagée chez les chrétiens de toutes obédiences. Si certains s’en offusquent carrément, d’autres préfèrent se rire de cette célébration qui voudrait ridiculiser la mort.

 

Halloween serait une tradition catholique qui remonte au Moyen Âge.

Fête païenne vous avez dit ? Rien de tel ! Les origines d’Halloween sont en fait on ne peut plus chrétiennes et plutôt américaines.

Oui, les Celtes irlandais célébraient le 31 octobre… comme quasiment tous les derniers jours du mois. Halloween, ou la veillée de tous les saints (« All Hallows’ Eve »), tombe le 31 octobre car en 741, le pape Grégoire III décide de déplacer la Toussaint au 1er novembre pour coïncider avec le jour de dévotion de la Chapelle de tous les saints en la basilique de Saint-Pierre à Rome.

En 998, saint Odilon, l’abbé du puissant monastère de Cluny, y ajoute une commémoration le 2 novembre en hommage à tous les fidèles défunts.

Qui des malheureuses âmes en enfer ? Les paysans catholiques irlandais, soucieux sur ce point, prennent alors pour coutume de faire du bruit à la veille de la Toussaint; pour faire savoir aux damnés trépassés qu’ils n’étaient pas oubliés, eux non plus.

 

Une profusion de costumes

Pourquoi cette profusion de costumes aujourd’hui ? C’est dans la France des XIVe et XVe siècles qu’une explication se profile. La peste noire décime alors l’Europe de près de la moitié de sa population. C’est donc tout naturellement que les catholiques se sentent plus concernés par l’au-delà. Les messes prononcées à la Toussaint sont plus nombreuses, et des « Danses macabres » sont organisées comme un rappel à la mortalité de tout un chacun.

Nous voilà donc avec des français qui se déguisent le 2 novembre, et des irlandais qui célèbrent la veille de la Toussaint, mais ne se déguisent pas. La fusion s’opérera au XVIIIe siècle, dans les premières colonies britanniques en Amérique du Nord, alors que de nombreux mariages mixtes entre catholiques irlandais et français sont noués.

 

Qu’en est-il de la tradition du « Trick or Treat » (« des farces ou des friandises ») ?

 

 

Entre les XVIe et XVIIIe siècles, les persécutions anticatholiques font rage en Angleterre. Guy Fawkes, catholique converti, en vient à faire une tentative d’attentat contre le roi protestant James Ier le 5 novembre. Il sera pendu.

Les catholiques prendront pour habitude le 5 novembre d’arborer des masques à la nuit tombée et de rendre visite à la congrégation pour demander de la bière ou des gâteaux afin de célébrer sa mémoire : nous voilà donc au fameux « Trick or Treat ».

Les premiers colons anglais en Amérique emportent avec eux cette tradition très appréciée. La date en finit par être avancée au 31 octobre, jour du bal masqué franco-irlandais.

Et les sorcières me direz-vous ? On les doit à l’industrie des cartes de vœux à la fin du XIXe. Halloween était déjà assez « macabre », alors pourquoi ne pas dépeindre des sorcières sur les cartes ? C’est également à cette époque que les amateurs de folklore introduisent les lanternes en citrouille, prenant pour inspiration très libre les festivals celtes des récoltes.

 

La véritable origine chrétienne de cette fête.

En tant que parents, c’est vous qui avez le dernier mot quant à la participation ou non de vos enfants. Au vu de la récupération des satanistes et des néo-païens, je me demande si la meilleure chose à faire ne serait pas de reprendre à bon compte Halloween comme la veillée de tous les saints; et de déguiser vos enfants à l’image de leurs saints favoris. Voilà qui rendrait à Halloween tout son sens chrétien.

Le père Augustine Thompson est professeur d’Histoire et titulaire de la chaire de Philosophie de l’École dominicaine de philosophie et de théologie de l’université de Berkeley en Californie.

 

Toussaint et Halloween, est-ce la même chose ?

Chaque année, le 31 octobre, c’est Halloween, une fête d’origine celte. N’est-ce pas, pour les catholiques, une occasion à saisir pour redécouvrir la Toussaint ?

 

Cette cérémonie festive, en l’honneur de la divinité Samain (dieu de la mort), (Samain ou Samhain) daterai du 18e et 19e siècle) permettait de communiquer avec l’esprit des morts. Ce jour-là, les portes entre le monde des vivants et celui des morts s’ouvraient : selon la légende, cette nuit-là, les fantômes des morts rendaient visite aux vivants. Pour apaiser les esprits, les villageois déposaient des offrandes devant leurs portes.

Cette fête est conservée dans le calendrier irlandais après la christianisation du pays, comme un élément de folklore, de carnaval. Elle s’implante ensuite aux Etats-Unis avec les émigrés irlandais de la fin du XIXème siècle où elle connaît, aujourd’hui encore, un immense succès. Halloween traversera ensuite l’Atlantique et arrivera en France essentiellement pour des raisons commerciales.

Le saviez-vous ?

Etymologiquement, « Halloween » vient de l’expression anglaise « All Hallows Eve »?, qui signifie « veille de la Toussaint ».  “All” = “tous”, “hallow” = “saint” (c’est une forme alternative de “holy”), et “eve” = “veille”.

 

Fête de la peur et communion

Halloween est une fête de la peur. Les enfants « s’amusent » à se faire peur (aux autres et à eux-mêmes).  La Toussaint, au contraire, est une fête de la communion, communion avec les saints, le 1er novembre, et avec les morts, le 2 novembre.

Communion de tous par et avec un Dieu d’Amour. Être en communion de pensée, par la prière, c’est être en lien, en relation, en sympathie avec les autres. A contrario, cultiver la peur, c’est s’éloigner des autres, s’isoler d’eux, se replier sur ses peurs.

 

« Négatif » et « positif »

Halloween est une fête du négatif : la peur, la frayeur, la mort anonyme, l’angoisse. La Toussaint, elle, est une fête du positif : les saints, la proximité avec les morts de sa famille, la mémoire des autres.

Les saints ont des individus qui, soucieux de suivre l’Evangile, ont aimé les autres, se sont dévoués corps et âme pour l’humanité souffrante. Ils sont des modèles de vie.

Alors que faire ? Sans doute redonner éclat à la Toussaint, fêter avec plus de joie et de dignité ce grand jour. Et expliquer à nos enfants qu’Halloween, c’est juste pour s’amuser !

Trick or Treat

Les enfants ont l’habitude, la nuit d’Halloween, de passer de maison en maison et de demander des bonbons en disant “trick or treat » ? ils échangent une protection contre un “mauvais sort » ? contre un bonbon.

L’expression anglaise Trick or Treat (Courir l’Halloween en français) provient d’une vieille coutume européenne qu’on appelait souling. Des mendiants allaient de village en village en demandant des soul cakes (gâteaux de l’âme) qui étaient faits de morceaux de pain carrés avec des raisins secs.

S’ils recevaient beaucoup de gâteaux, ils promettaient beaucoup de prières pour les âmes des parents défunts du donneur.
On croyait que les âmes des défunts restaient encore un moment dans leur corps et que des prières, même par des étrangers, pourraient garantir le passage de l’âme vers le Ciel.

 

Les toiles d’araignées et citrouilles ont envahi les vitrines des magasins de France, chaque année à l’occasion de la fête d’Halloween, ce 31 octobre.

 

Mais quelle est la signification de ce mot venu d’Irlande ?

La tradition d’Halloween serait née il y a 2 500 ans en Irlande, dans le Comté de Meath.  À l’origine de cette célébration : la fête irlandaise de Samhain, (prononcer “sao-éine”)

« aux origines celtes qui célèbre le passage de la saison estivale claire à la sombre saison de l’hiver », peut-on lire sur. Celui-ci explique qu’elle était « célébrée 3 jours avant le 31 octobre et 3 jours après, du 29 octobre au 4 novembre d’après notre calendrier grégorien », le 2e jour étant dédié à la mémoire des défunts.

Les feux dans les maisons familiales devaient rester allumés pendant la récolte. Une fois terminée, les paysans accompagnaient les druides pour allumer des feux de joie. Les Celtes croyaient que la barrière entre les mondes physique et spirituel pouvait être franchie durant cette période. Selon certaines théories, ils se déguisaient alors pour effrayer des êtres pouvant passer librement de l’au-delà au royaume humain.

 

 

L’origine d’Halloween : une fête belle et bien chrétienne

Le jour de la Toussaint, c’est le 1er novembre. Cependant, si pour nous une journée va de minuit à minuit, dans la culture hébraïque (c’est-à-dire dans la Bible), une journée commence le soir et s’achève le soir suivant. C’est pour ça que dans la Genèse, le récit de la semaine de création commence avec “il y eut un soir, il y eu un matin” et non l’inverse.

Ainsi, dans le calendrier de l’Eglise, un jour festif commence la veille. La veille de Noël et celle du Nouvel An nous sont probablement familières, mais il y a également la veillée du Samedi Saint qui précède le matin de Pâques. De la même manière, la Veille de la Toussaint, Halloween, précède la Toussaint mais en fait aussi partie.

C’est un jour de célébration de la victoire des saints unis avec Christ. L’observance de diverses célébrations de la Toussaint a débuté au 4e siècle, et ces dernières ont été unifiées et fixées au 1er novembre à la fin du 8e siècle.

Les fêtes de la Toussaint et d’Halloween dans le christianisme méditerranéen de l’époque n’avaient pas grand-chose à voir avec Samhain, si ce n’est la date et peut-être la tradition de se déguiser, mais le déguisement est une pratique religieuse si courante qu’il serait imprudent d’affirmer que c’est ici une reprise de Samhain plutôt qu’un élément propre à la fête chrétienne.

 

Le festival de la Toussaint, y compris sa veille, Halloween, proclament plusieurs choses :

D’abord, que le mal existe. Malgré les accoutrements ridicules, indécents ou malsains qui peuvent circuler, la présence du mal, quelle que soit la définition qu’on en a, devient visible et palpable.

D’ailleurs la Toussaint célèbre des martyrs, morts à cause de leur foi, et des saints, morts malgré leur foi.

Puis, que le mal touche tout le monde. Non seulement les monstres envahissent les rues, mais sous les masques et le maquillage, c’est nous ! Nous, qui sommes donc à la fois victimes et malfaiteurs.

Dès lors, Halloween est une occasion de proclamer toutes ces choses, en jouant sur la satire, ou le grotesque. Cela combine le repoussant et le rire, comme la tradition des gargouilles, gardiennes des églises.

Voilà pourquoi on représente Satan avec un costume rouge, des cornes, des sabots et une queue fourchue. Personne ne pense réellement que le diable ressemble à ça (si ce n’est Hollywood) ; en tous cas cette image n’est pas issue de la Bible. L’idée est plutôt de le ridiculiser parce qu’il a perdu le combat et il n’a plus de pouvoir sur nous dès lors que nous sommes disciples de Jésus, qui l’a vaincu.

 

Qu’est-ce que la fête d’Halloween ?

Pendant longtemps boudé par la France, Halloween est aujourd’hui célébrée dans de nombreux foyers français. La tradition veut que le 31 octobre les enfants se déguisent en sorciers, monstres, et autres personnages effrayants.

Pourquoi ?

Des visages de monstres taillés dans des citrouilles, des enfants déguisés en sorcières courant dans les rues munis de sacs de bonbons, des mini-vampires frappant aux portes d’immeubles pour réclamer davantage de friandises ?

Vous en avez sûrement aperçu dans les vitrines des magasins quand arrive le mois d’octobre. Et si vous ne savez pas d’où cela vient, l’étonnement est de rigueur.

Chaque 31 octobre, à la nuit tombée, certains Français célèbrent dans la joie et la bonne humeur Halloween, une fête païenne qui précède une fête religieuse, la Toussaint. Ce soir-là, les enfants sortent de chez eux et passent de maisons en maisons, de porte en porte, déguisés en sorcières, personnages terrifiants (mais aussi en fées, pirates, et autre figures légendaires) pour réclamer des bonbons.

 

Le jours des bonbons sacrés !

La phrase accompagnant leur requête est toujours la même : « Des bonbons ou un sort ! » (Version française de la célèbre question américaine « Trick or treat ? »)En France, les géants de la distribution y ont aussi vu un intérêt pécuniaire. Dès le début du mois d’octobre, les enseignes changent le décor de leurs vitrines pour y mettre balais de sorcières, chauve-souris, toiles d’araignées, citrouilles et déguisements de monstres en tout genre. L’orange et le noir sont les deux couleurs traditionnellement associées à Halloween.

 

Les origines de la fête païenne

L’apparition d’Halloween, fête celtique d’origine irlandaise, remonte à plus de 2 000 ans, à une époque où le 31 octobre était la fin de l’année (et non le 31 décembre). Halloween est en quelque sorte une fête du Nouvel an, appelée alors Samhain, durant laquelle on célébrait le début de la nouvelle année mais aussi le passage de la saison « claire » à la saison « sombre » (les Celtes n’ayant que deux saisons). Cette nuit-là, les frontières entre le monde des vivants et des morts étaient exceptionnellement ouvertes. La célébration se déroulait dans une ambiance festive autour de feux sacrés et de banquets.

 

Au milieu du XIXe siècle, à la suite d’une terrible famine en Irlande, les Irlandais émigrent en masse vers le Canada et les États-Unis, emmenant avec eux contes, légendes et traditions. La fête d’Halloween s’exporte alors outre-Atlantique et connaît un franc succès. En Europe, au contraire, le Christianisme aura longtemps raison d’elle…

Le pape Grégoire IV n’aime pas beaucoup que le paganisme se mêle à la religion : il enterre la fête de Samain et instaure la fête de tous les saints, la Toussaint, le 1er novembre.

Halloween – contraction de « All Hallows Even », qui peut se traduire par « La veille de tous les Saint » – disparaît pendant un temps avant d’être à nouveau popularisée aux États-Unis dans les années 1980.

 

Pourquoi les citrouilles sont-elles le symbole d’Halloween ?

Pour comprendre le symbole de la citrouille, omniprésent dans la fête, il faut connaître la légende de Jack la Lanterne (ou en anglais Jack-O’-Lantern). Mauvais bougre, avare, ivre du matin au soir, Jack la Lanterne passe le plus clair de son temps dans les tavernes.

Un 31 octobre, le diable vint lui rendre visite et lui proposa d’acheter son âme. Jack accepta contre de l’argent pour un dernier verre. Satan se transforma alors en pièce. Jack s’en saisit et la mit dans sa bourse où se trouvait aussi une croix. Comme le veut la croyance, la croix, symbole de Dieu, paralysa le Diable.

Jack promit à Satan de le délivrer contre la promesse qu’il puisse vivre 10 ans de plus. Le pacte est conclu et Satan, vexé, est libéré. Le jour de sa mort, Jack la Lanterne se voit refuser l’accès au Paradis mais aussi aux Enfers, où le Malin, humilié de s’être fait rouler, lui interdit l’entrée. Jack est condamné à errer sans fin dans la nuit.

Le malheureux demande une dernière faveur au diable : une bougie pour éclairer son chemin. Pour ne pas qu’elle s’éteigne, il la place dans un navet préalablement évidé, pour s’en faire une lanterne.

 

 

 

Qui a inventé la fête d’Halloween ?

« Pour remonter aux origines d’Halloween, il faut se rendre chez les Celtes, environ 600 ans avant Jésus-Christ. Très sensibles aux saisons, les Celtes célébraient le début d’une nouvelle année début novembre », indique Nadine Cretin, historienne spécialiste des relations entre le territoire et ses usages festifs, rituels et spirituels.

Ainsi la fête de Samain (qui signifie « réunion » en langues celtes) était célébrée une nuit, au sixième jour de la lune de début novembre, ce qui correspond dans notre calendrier actuel à la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Et cette dernière nuit de l’année était la nuit du dieu de la mort (Samain ou Samhain).

En octobre, les nuits se rallongent et la légende raconte que les fantômes en profitaient pour rendre visite aux vivants. Alors pour éviter que les fantômes ne viennent les hanter, les celtes avaient quelques rituels dont celui de s’habiller avec des costumes terrifiants pour faire peur aux fantômes et de se réunir pour faire la fête le soir du 31 octobre. Ce sont les immigrés irlandais qui ont apporté avec eux la tradition d’Halloween aux Etats-Unis !

La fête de Samain 

« Cette date ouvrait la saison froide, c’est à ce moment que les bétails devaient être rentrés, et que les récoltes devaient être entreposées dans les greniers », précise l’historienne. « Lors de cette fête, les familles se rassemblaient pour célébrer autour d’un repas le début de l’année », ajoute-t-elle, tout en affirmant que très peu d’éléments historiques viennent décrire cette fête avant le 18e siècle.

A l’époque moderne, on retrouve en revanche cette fête en Irlande, devenue « Halloween », contraction de « All Hallows Eve », littéralement « la veille de tous les saints ».            Quelle est l’histoire de la fête de la Toussaint ? 

 

Sorcières et démons dans l’obscurité

Déjà à cette époque, la fête signifie « le retour de l’obscurité, la présence de la nuit et des êtres démoniaques », décrit Nadine Cretin. « C’est une fête qui fait peur, lors de laquelle le monde surnaturel et le monde des vivants se mélangent. On croit à ce moment-là que les sorcières peuvent venir dans ce monde », avance-t-elle, en détaillant certaines traditions :

un feu nouveau est allumé dans la cheminée, et les enfants sortent dans la rue, pour chanter mais surtout délivrer « leurs meilleurs vœux. La venue des enfants avait quelque chose de magique : si on ne leur donnait rien ou si on refusait de leur ouvrir la porte, on s’attirait une mauvaise année. C’est ce qui est devenu dans les années 1930 le ‘trick or treat’ américain », dit-elle.

 

Halloween, une fête américanisée au 20e siècle

 

A l’occasion de cette fête (dont on garde de nombreuses traces surtout en Irlande, au 19e siècle), les enfants entament ce que Nadine Cretin ( est historienne et anthropologue spécialiste des relations entre le territoire et usages festifs, rituels et spirituels ) qualifie de « tournées de lanternes végétales » :

ils se promènent avec un légume – souvent un navet ou une betterave, dont on creuse la chair pour y représenter des yeux et une bouche, et qu’on illumine grâce à une petite bougie. Les petits défilent alors avec leurs lanternes tenues à bout de bras.

 

Les IRLANDAIS

Puis vient la grande crise de la famine irlandaise du 19e siècle, issue de la crise de la pomme de terre : beaucoup d’Irlandais émigrent alors de l’autre côté de l’Atlantique et débarquent sur la côte est des Etats-Unis, avec leurs traditions, dont Halloween. La mayonnaise prend très vite, et l’Halloween américanisé se met à ressembler à celui que l’on connaît aujourd’hui, avec les chats noirs, les toiles d’araignée…

« Ça évoque toujours l’autre monde, Halloween reflète une inquiétude métaphysique de la recherche de l’autre monde », analyse Nadine Cretin, qui évoque aussi l’influence d’une autre fête, « El dia de los muertos«  mexicain, qui « dédramatise la mort. Les jeunes gens défilent en cortèges, déguisés en squelette, mangeant des pâtisseries en forme de cadavres », décrit-elle.

 

Hommages à Jack’O’Lantern, citrouilles et bottes de paille

JACK LA LANTERNE

 

Originellement, le symbole d’Halloween était un navet contenant une bougie afin de commémorer la légende de Jack-O’-Lantern, aussi connue sous le nom de Jack à la lanterne, qui avait été condamné à errer éternellement dans l’obscurité entre le paradis et l’enfer en ne pouvant s’éclairer qu’à l’aide d’un vulgaire tison posé à l’intérieur d’un navet.

Une autre partie de la légende d’Halloween affirme que les conditions météorologiques étant plus extrêmes au nord de l’Europe, on y trouve beaucoup plus de légumes qui poussent dans la terre, tels que les navets, betteraves ou encore les pommes de terre, rutabaga. Il faut  savoir qu’au début du XXe siècle, des enfants habitant dans le Finistère, en Bretagne, auraient encore eu pour habitude de sculpter des têtes dans des navets, des rutabagas et des betteraves à l’approche de la Toussaint.

Néanmoins, les têtes creusées dans des navets ne sont pas une tradition exclusive lors de la fête d’Halloween. Par ailleurs, au XIXe siècle, nombreux étaient ceux, à également sculpter des têtes de mort dans des navets afin de célébrer la Saint-Grégoire, le 3 septembre.

 

 

Une autre partie de la légende

Aux États-Unis, Halloween rend hommage chaque année aux âmes damnées comme celle de Jack la Lanterne. Mais comme les navets sont peu cultivés en Amérique, les Irlandais émigrés (puis les Américains) utilisèrent des citrouilles, bien plus répandues, pour illustrer la célèbre légende. Voilà comment le légume, en remplacement du navet, devint le symbole de la fête, la célèbre citrouille d’Halloween. C’est donc une fois la tradition de cette terrifiante fête arrivée aux États-Unis que le navet a été remplacé par une citrouille, bien plus simple à creuser et plus large pour y placer une bougie.

 

 

Les décorations d’Halloween

Les décorations d’Halloween d’aujourd’hui restent néanmoins en lien avec l’Halloween d’autrefois : arrivés aux Etats-Unis, celles et ceux qui fêtaient Halloween se sont mis à creuser des citrouilles, et à les appeler des « Jack’O’Lantern », d’après un mythe légendaire.

« Ce serait le nom d’un Irlandais qu’on disait trop avare et trop ivrogne, qui ne méritait pas le paradis et dont le diable ne voulait pas non plus, qui s’est donc retrouvé condamné à errer sur terre », détaille Nadine Cretin. Les citrouilles étant trop lourdes, on ne les porte plus à bout de bras, donc on en décore les perrons.

 

L’arrivée d’Halloween en Europe

L’on trouve aussi devant les porches américains des bottes de paille, en référence à la fin de l’année agricole, célébrée originellement. Un élément que l’on ne retrouve pas du tout en France, où Halloween a vraiment commencé à prendre dans les années 90, autour des couleurs orange et noire. Tandis qu’Halloween se fête aujourd’hui principalement en Europe et dans les Amériques, cette fête anglo-saxonne aconfessionnelle reçoit un accueil plutôt neutre en France.

 

L’influence d’Halloween dans la pop culture

Alors que certains font la fête ou s’amusent à déambuler dans les rues le soir d’Halloween, d’autres préfèrent sortir les pop-corn et passer leur soirée devant un film d’épouvante. Il faut dire que l’événement à de nombreuses fois été source d’inspiration pour le monde du cinéma.

En témoigne John Carpenter, réalisateur du très célèbre film « Halloween, la nuit des masques », sorti en France en 1979. L’histoire raconte celle de Michael Myers, un petit garçon qui se fait interner dans un hôpital psychiatrique après avoir assassiné sa sœur. Mais quinze ans plus tard, Michael Myers parvient à s’échapper. S’annonce alors une véritable nuit d’horreur.

 

 

 

   Halloween : d’où vient la peur des clowns ou coulrophobie ?

Un film à petit budget qui rencontre rapidement un vif succès, devenant le premier volet d’une longue saga. Si le cinéma d’horreur est bien sûr un terrain de choix pour alimenter tout un tas de fantasmes terrifiants relatifs à la fête d’Halloween, de nombreux films pour enfants se sont, eux aussi, inspirés de l’événement.

 

 

les films relatifs à la  fête d’Halloween

Les films 

Comme les films :   « Hocus Pocus : les trois sorcières », sorti en 1994, où Winifred, Sarah et Mary Sanderson, mortes depuis près de 300 ans, sont de retour à Salem après que le jeune Max a malencontreusement allumé une bougie ! Mais pourrait également être cité « L’étrange Noël de Monsieur Jack », réalisé par Tim Burton en 1993. Car s’il s’agit avant tout d’un « film de Noël », son personnage principal, Jack Skellington, est pour sa part directement inspiré du fameux Jack’O’Lantern !

 

C’était un plaisir en tant que Sylvie Martin, Voyante, Cartomancienne; de Bretagne

au 06 18 36 34  84         

De regrouper des informations sur cette fête d’Halloween si mystérieuse, si colorée ! si magique ! Une fête pour les enfants et les adultes, ou tout le monde s’y prend à cette petite folie de la peur !!!

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